Malgré une fin de siècle rude après les fermetures d’usines et des mines du territoire, l’Artois n’a pas tourné le dos à son glorieux passé. Mineurs et ouvriers restent de véritables figures de proue comme un plébiscite de l’homme contre la machine. Durement touché également pendant les guerres, l’Artois garde en mémoire ce 20ème siècle et lui rend un vibrant hommage, pour mieux renaître de ses cendres.
Carrière Wellington – Arras
C’est donc en Artois, 20 mètres sous les pavés d’Arras, que l’on peut découvrir la Carrière Wellington, un lieu chargé de mémoire et d’émotion. À partir de novembre 1916, les Britanniques préparent l’offensive du printemps 1917. Leur idée de génie : faire relier par les tunneliers néo-zélandais les carrières d’extraction de craie de la ville, pour créer un véritable réseau de casernes souterraines, capables d’accueillir jusqu’à 24 000 soldats.
Cité des électriciens – Bruay-la-Buissière
La cité des Électriciens est construite par la Compagnie des mines de Bruay entre 1856 et 1861 pour loger les familles des mineurs travaillant à la fosse n°1. La Compagnie des mines a choisi de grands savants ayant fait des découvertes en matière d’électricité pour nommer les rues de la cité : Ampère, Marconi, Volta, Edison, Coulomb, Franklin, Laplace, Faraday, Branly et Gramme, d’où son nom d’usage » cité des Électriciens « . Il s’agit de la plus ancienne cité minière subsistant dans le Bassin minier du Pas-de-Calais. Elle témoigne en effet de la progressive évolution de l’habitat ouvrier au XIXème siècle, et est un exemple exceptionnel de l’architecture des premiers corons.
Musée de la Mine de Lewarde – Lewarde
Installé sur le site de l’ancienne fosse Delloye à Lewarde, dans le Nord, le Centre Historique Minier est le plus important musée de la mine en France et l’un des tous premiers d’Europe. Il vous emmènera ainsi à travers l’histoire sociale et technologique de l’exploitation minière, qui a laissé son empreinte de Béthune à Charleroi pendant plus de 150 ans.
Notre Dame de Lorette et l’anneau de mémoire – Ablain St Nazaire
Au milieu de la nécropole se dressent la tour lanterne et la basilique, veillant sur tous les soldats. Tel un phare, la lumière projetée au sommet de la tour est visible à plusieurs dizaines de kilomètres à la ronde. Les deux monuments, richement décorés, ont été conçus par l’architecte Louis-Marie Cordonnier. Avec sa position dominante et les terribles batailles dont elle fut témoin, la colline de Notre-Dame-de-Lorette s’impose donc dès 1919 comme lieu de commémoration du sacrifice de milliers de combattants.
La box “Bière en boîte”
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